domingo, 13 de março de 2016

LE MONDE: MANIFESTATION


Manifestations dans tout le Brésil contre la

 présidente Dilma Rousseff

Manifestation pour réclamer la démission de la présidente brésilienne Dilma Rousseff , dimanche 13 mars. AFP PHOTO / CHRISTOPHE SIMON

Aux cris de « Dilma Dehors ! », des dizaines de milliers de personnes ont manifesté, dimanche 13 mars, dans quelque 400 villes du Brésil. Une mobilisation de grande ampleur contre la présidente Dilma Rousseff, embourbée dans une crise politique majeure et menacée par une procédure de destitution sur fond de scandales de corruption.

Dans la capitale Brasilia, 100 000 personnes se sont massées devant le Congrès des députés, sur l’Esplanade des ministères, surveillé par un lourd dispositif policier. A Rio de Janeiro, un long cortège s’étendait le long de la fameuse plage de Copacabana. Le passage d’un petit avion sur lequel était accroché une banderole en faveur du gouvernement proclamant qu’« il n’y aura pas de coup d’Etat » a provoqué les huées des manifestants.
Vendredi, Dilma Rousseff a affirmé qu’il n’y avait aucun motif légal de la pousser àdémissionner. Elle a ajouté qu’elle serait fière d’avoir comme ministre dans son gouvernement l’ancien président Luiz Inacio Lula da Silva, visé dans le cadre d’une enquête menée par le procureur de Sao Paulo pour blanchiment d’argent et falsification d’identité.
Lula avait vivement réagi à une brève et humiliante interpellation à son domicile de Sao Paulo par les enquêteurs dans le dossier Petrobras. Se disant victime d’une persécution judiciaire visant à l’éliminer de la course à la présidentielle de 2018, il avait appelé ses militants à descendre dans les rues. Le Parti des travailleurs (PT, parti au pouvoir) a décidé de rester à l’écart des manifestations de dimanche, « pour éviter les provocations ».
Craignant des débordements, Mme Rousseff a appelé samedi soir les Brésiliens à manifester pacifiquement :
« Je lance un appel à ce qu’il n’y ait pas de violences. Tout le monde à le droit de manifester, personne, d’aucun bord, de commettre des violences ».
La présidente est visée depuis décembre par une procédure parlementaire de destitution entamée par l’opposition qui accuse son gouvernement de maquillage de comptes publics en 2014, pour favoriser sa réélection. Freinée par le Tribunal suprême fédéral (STF), cette procédure à l’issue incertaine devrait être réactivée dès que la haute juridiction aura fixé, mercredi, les règles précises de son déroulement.
Samedi, le grand parti centriste PMDB, incontournable allié du Parti des travailleurs (PT, gauche) au pouvoir depuis 2003, s’est donné un délai de 30 jours pour décider de rester ou non au gouvernement.


Um comentário:

  1. As passeatas foram um fracasso e os golpistas não reuniram sequer 10% dos votos do PSDB na eleição presidencial. Na Paulista menos golpistas e fascistas que votos para o Tiririca. No Rio mais crianças, babás, não eleitores e velhos saudosistas dos milicos ditadores que fascistas/golpistas. O corrupto ladrão de merenda golpista Alckmin foi xingado e o traficante Aécio do pó golpista Neves foi adjetivado de “filho da puta”. Escafederam-se. Enfim, o golpe fracassou e 1º de abril de 1964 jamais se repetirá. Até 2018!

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